1.1 Une demande exponentielle Caractéristiques du

1.1 Une demande exponentielle

Caractéristiques du logement

Aujourd'hui près des deux tiers des Français vivent dans ce type de logement. La période de vie et la structure familiale sont des facteurs importants pour le choix du logement : jeunes et célibataires logent plus souvent en appartement tandis que les couples en particulier, après la naissance d'enfants opte pour une maison individuelle en lotissement car, elles sont à un prix plus abordable. A l'inverse, les seniors retraités sont moins de 40% à choisir la maison individuelle isolée. Les désirs varient aussi selon les catégories socio-professionelle: les ménages les plus riches ont contrairement aux autres catégories, un faible pour les habitats prestigieux (bâtiments anciens, à l'architecture non commune).Ce qui motiverait les Français à quitter leur logement actuel serait principalement un jardin, une pièce en plus ou, une vue agréable et dégagée. Plus étonnant encore, le simple fait d'être une maison est un trait important. C'est le mot qui résume le mieux, pour les Français, leurs attentes en matière d'habitat.

 La localisation

Situées à proximités de pôles attractifs tels que les commerces et autres services, la construction de ce type d'habitat tant à se développer car, ils répondent à une forte demande de la population désireuse d'être proche de toutes commodités. Les ménages résidant dans ces constructions forme une communauté où voisinage est synonyme de solidarité. C'est dans cette esprit d'entraide mais parfois de conflit que la vie en lotissement est fondée. Même si les ménages dans l'ensemble se soucient moins de la localisation de leur habitat que des caractéristiques de ce dernier, ils aspirent à une certaine proximité des services notamment chez les retraités qui serait prêts à quitter leurs habitats dits « éloignés ». Les désirs (intimité, espace, nature) qui conduisent les français à privilégier la maison individuelle, combinées au rejet des nuisances urbaines, entraînent leurs préférences vers les grands espaces périphériques. L'habitat individuel isolé reste un échappatoire à un environnement urbain ressenti comme malsain. La ville est donc associée à une densité repoussante qui fait peur parce qu'elle renvoie à des tours et barres, symboles de l'insécurité, de l'enfermement et de l'anonymat urbain.

La propriété : une privatisation de l'espace

La propriété est un paramètre clé du désir des ménages en location. C'est principalement entre 15 et 40 ans que ce souhait s'exprime le plus, quand la famille s'agrandit et que le ménage voit ses revenus augmenter. En clair, plus les français sont diplômés, plus ils aspirent à la propriété.

Le frein pour ces ménages à l'accès d'un habitat leur appartenant sont bien évidemment, l'aspect compétitif de la demande sur ce marché : une très forte demande pour une offre très faible ne correspondant pas forcément aux attentes des ménages. Ces derniers se retournent alors vers un délocalisation en zone périurbaine ou une location créant une certaine forme de frustration et engendrant un sentiment de déclassement. En effet, les ménages ont plus de chance de se percevoir en « bas de l'échelle » si ils sont locataires que si ils étaient propriétaires.

Pourquoi ce désir de propriété est-il si fort ?

 Premièrement, la propriété représente une sécurité au niveau psychologique dans une société où l'avenir est de moins en moins garanti (chômage, retraites). C'est aussi l'assurance de laisser un patrimoine à ses enfants. Ensuite, la « pierre » est un investissement très rentable sur marché immobilier orienté vers une certaine hausse. L'accès à la propriété est ainsi un signe de réussite sociale. Ce désir est aussi encouragé par les politiques publiques: la propriété est une priorité gouvernementale dont les aides publiques (prêt à taux zéro) sont des facteurs à l'accroissement du phénomène.

Pourquoi est-ce moins cher de devenir propriétaire 
d’un pavillon en périphérie ?

Le prix d’achat d’un logement reflète essentiellement le prix du foncier le prix de construction et ses frais connexes.Or le prix du foncier diminue généralement au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre urbain, tiré vers le bas par de nouvelles conversions de terres agricoles. Ainsi, dans une ville moyenne française, le coût d’un terrain (et les frais associés, comme les impôts locaux) peut varier du simple au double entre la périphérie et le centre.Le coût de construction d’une maison individuelle est moins élevé que celui d’un logement dans un immeuble collectif (la différence peut atteindre 30 à 50 %) . De plus, certains frais sont minimisés, comme les frais de commercialisation ou les investissements dans les équipements et espaces communs, ou même supprimés, comme les taxes sur les opérations immobilières, et d’autres frais sont reportés sur l’acquéreur, comme les frais de raccordement, de portage financier et de finition. Ainsi, pour le même prix qu’un appartement de trois pièces en ville, un ménage peut acquérir une maison individuelle avec jardin en périphérie. Or le prix est le facteur décisif des choix de localisation des ménages, notamment lorsqu’il s’agit d’acheter un logement plus grand au moment d’une naissance ou d’une recomposition familiale. Le déficit de grands logements en centre urbain limite l’offre et renchérit les prix, ce qui pousse au départ en périphérie les familles.

Erner. G. La maison individuelle au cœur de la renaissance des territoires. Etude commandée par l'UNCMI 2009.

Credoc.fr:Quelques opinions et aspirations en matière de logement, juin 2009

Sondage TNS SOFRES, Les français et leur habitat, 2007

Comments

[hestia]

Bonjour

pouvez vous me dire où est ce qu'on peut trouver un agence pour l'achat ou l'investissement dans le domaine immobilier